Avez-vous une addiction alimentaire ?

On ne considère pas souvent la consommation excessive de nourriture comme une dépendance, mais chez certaines personnes, cette dépendance est un malaise quotidien. Ce qui rend étrange cette dépendance est que nous avons tous besoin de nourriture pour survivre. Ce n’est pas comme si on pouvait complètement s’arrêter de manger ou même se sevrer de nourriture. Nous avons tous besoin de nous nourrir.Souvent, la dépendance vient du sentiment de bien-être que certains aliments procurent lorsqu’ils sont consommés. Ce sentiment submerge pleinement le malade à tel point qu’il a l’impression que pour retrouver cette sensation très éphémère de bien-être il devra continuer à manger même s’il n’a plus faim. À un stade ultime, les quantités augmentent. Au-delà de la culpabilité très présente, l’obésité fait son apparition. Le choix de tel ou tel aliment dépend aussi de notre état psychologique. Lorsqu’on se sent parfaitement bien dans sa peau, on a tendance à mieux manger : - des repas équilibrés - une alimentation saine - des fruits et des légumes Au contraire, lorsque les soucis surviennent les bonnes habitudes s’envolent : - chips - pizzas - plats préparés - etc. En résumé, nous fonctionnons dans un “mode dégradé”, j’ai des problèmes donc je m’en fous ! Je m’en fiche de ma ligne, mon poids je m’en occupe pas, ma santé ? on verra plus tard. Une manière de lutter contre les addictions alimentaires est de prendre des coupe-faim pour maîtriser les fringales. Certaines dépendances alimentaires se fixent sur uniquement un type de nourriture. Certaines personnes sont accro au sucre sous toutes ses formes : pâtisseries, glaces, sodas, confitures, sucres en morceaux, … elles font une fixation sur les aliments qui contiennent des taux élevés de sucre. Elles se nourrissent donc presque exclusivement de nourriture propre à satisfaire leurs besoins de glucides. Je ne dis pas que nous n’avons pas besoin de glucides dans notre alimentation mais seulement qu’une alimentation uniquement sucrée expose à des risques élevés pour la santé. Il faut qu’un repas contiennent des légumes, des féculents, un produit laitier, … et pas qu’une montagne de sucres rapides ou lents. Ces taux de sucre trop élevés mènent à des problèmes de diabète. Mais pourquoi consommer autant de sucre alors ? C’est très vicieux : l’accro au sucre et sucreries doit satisfaire sa dépendance pour se sentir bien. Pourtant, le fait n’importe quoi à n’importe quel moment ne le rassasie pas. Manger et manger toujours plus pour apporter la dose de sucre toujours plus importante réclamée par l’addiction. L’envie de manger ne disparaît pas malgré cette arrivée massive de glucides. Une situation dramatique qui aboutit au diabète et à un gain de poids. La dépendance alimentaire est souvent quelque chose qui est là pour combler un besoin affectif qui n’a pas été comblé. Quelqu’un qui a été victime d’abus ou a vécu une enfance sans affection est un cible idéale. Un certain réconfort pour les personnes dans un état de mal-être a été trouvé en mangeant de la la nourriture. Certains soignent leur état dépressif causé par un stress insoutenable au travail en réfugiant dans la nourriture. C’est exactement l’histoire que raconte Laura Price. Plus le temps avance, plus cette mauvaise habitude alimentaire se transforme en dépendance. Cette addiction à la nourriture est très difficile à combattre seule parce qu’elle fournit toujours au malade une excuse pour alimenter leur dépendance alimentaire. Vous aussi vous pourriez souffrir de dépendance alimentaire si vous avez l’impression de ne pas pouvoir arrêter de prendre du poids. Et vous en avez conscience parce que vous ne pouvez pas vous arrêter de manger. C’est plus fort vous. Vous n’êtes pas responsable, cela vous dépasse. Quoi que vous mangiez ou si à chaque fois que vous mangez un type de nourriture précis vous n’en avez jamais assez. Un bon thérapeute peut trouver la cause de cetet addiction à la nourriture. Une fois la cause éclaircie, votre appétit insatiable est bien parti pour disparaître. C’est un travail sur vous même que vous pouvez entreprendre par vous-même. PS : Mais si vous n’y arrivez pas, il n’y a aucun mal à demander une aide extérieure. Vous pouvez même trouver des livres sur le sujet, ou des régimes spéciaux qui peuvent vous aider à vous sevrer des aliments qui vous causent le plus de problèmes.
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